OASIS 2100

Projet de reverdissement des zones désertiques 

1. Cartographie et étude du sous-sol

• Analyse géologique pour localiser des poches de terre végétale ancienne, de loess ou

d'argiles enfouies.

• Études hydrogéologiques pour repérer nappes phréatiques fossiles ou dynamiques.

• Modélisation topographique pour identifier les points hauts et bassins naturels potentiels.

➡ Objectif : identifier les gisements exploitables de terre fertile + les futurs bassins collecteurs

d’eau.

2. Extraction contrôlée de terre végétale

• Utilisation d’engins lourds (pelles, dumpers) pour extraire la terre fertile en profondeur.

• Mélange contrôlé avec du sable local + compost + biochar + mycorhizes dans des camions

toupie ou mélangeurs sur site.

• Création de substrats fertiles à épandre en surface sur les dunes fixées ou les zones planes.

➡ Les anciennes mines deviennent ensuite des réservoirs d’eau (lagunes, mares, aquaponie,

puits rechargeables).

3. Création de poches fertiles et de corridors verts

• Épandage du mélange sur des zones ciblées (par oasis linéaires ou cercles concentriques).

• Plantation de forêts-jardins pionnières : acacias, palmiers, moringa, figuiers de barbarie,

luzerne, etc.

• Ensemencement assisté par drones ou véhicules (semis de couvre-sols, légumineuses,

engrais verts).

• Inoculation de micro-organismes du sol pour créer une vie souterraine (vermicompost,

champignons).

➡ L’objectif est de créer des points de régénération biologique (microclimats), connectés en

réseau.

4. Système d’eau décarboné et intelligent

• Captage d’eau de mer sur côte proche, dessalement par :

• Osmose inverse à énergie solaire thermique ou photovoltaïque.

• Éventuellement par distillation solaire passive.

• Acheminement de l’eau dessalée vers réservoirs gravitaires en hauteur.

• Distribution par réseau goutte-à-goutte enterré, piloté par IA locale (low-tech, capteurs

humidité).➡ L’eau circule selon les principes de la permaculture : de haut en bas, stockée, infiltrée,

recyclée.

5. Régénération longue échelle (50 à 500 ans)

• Reboisement progressif, couplé à l’émergence de microfaune et pollinisateurs.

• Augmentation lente de la pluviométrie locale par transpiration végétale (effet oasis).

• Réactivation des cycles de l’eau et stabilisation des sols.

• Les anciens bassins miniers deviennent zones humides, lacs, zones agricoles ou aquacoles.

➡ Avec le temps, un écosystème semi-naturel auto-entretenu émerge (type savane ou forêt

sèche).

6. Énergie, infrastructures et gouvernance

• Usage massif de solaire et d’éolien pour alimenter les pompes, les capteurs et les systèmes.

• Développement d’habitats bioclimatiques pour les équipes sur place, en architecture de

terre ou modulaire.

• Création de communautés résilientes impliquées dans l’entretien, la recherche et

l’agroforesterie.

• Gouvernance en coopérative ou biocommune, avec vision transgénérationnelle.

🔄 Schéma circulaire du projet :

1. 2. 3. 4. Extraction → Régénération → Bassins

Bassins → Irrigation → Forêts-Jardins

Forêts-Jardins → Humus → Fertilité

Fertilité → Plantes → Faune → Pluie